Léonie La Fontaine (1857–1949) bila je belgijska začetnica feminizma i pacifistica. Aktivna u međunarodnoj borbi za feminizam, bila je članica Belgijske lige za prava žena, Nacionalnog vijeća belgijskih žena i Belgijske ženske međunarodne lige za mir i slobodu.
Léonie La Fontaine (1857-1949) was one of first feminists from the first belgian movement in the late nineteenth century. Her involvement in the struggle for the Women’s Right and pacifism was whidepsread in the belgian associations and all around the world.
Léonie La Fontaine (1857-1949) fut une féministe de première plan au cours de la vague féministe de la Belle Epoque ( XIXe siècle). Son implication dans le combat du droit des femmes et le pacifisme était étendu aux associations belges et dans le monde entier.
Léonie La Fontaine est une militante belge du mouvement féministe qui apparaît fin du XIXe siècle lorsque la réalité sociale et politique de l’Etat belge évolue sous l’effet de l’industrialisation (Révolution industrielle).
Ce féminisme apparaît dans un climat politique, où le suffrage et le droit de vote est limité aux hommes. Le suffrage universel est loin d’être universel. Ce sera chose faite en 1948 lorsque les femmes obtiennent le droit de vote pour les élections législatives.
Issue d’une famille bruxelloise, Léonie évolue dans un milieu bourgeois où son père Henri La Fontaine et sa mère, Louise Philips sont attentifs aux débats que traversent la société belge.
Sa formation intellectuelle est favorisée par un milieu particulièrement ouvert. Elle apprend et progresse auprès de son frère, qui intègre les études de droit à l’université de Bruxelles. Ses connaissances et son réseau social sont facilités par une relation fraternelle étroite. L’engagement féministe et pacifiste les réunit.
C’est au sein de la Ligue du droit des femmes créée en 1892 que Léonie effectue ses premiers pas dans le mouvement féministe. Son action se caractérise par un effort de sensibilisation et d’information. La bienfaisance, la prostitution, le travail des femmes sont les sujets centraux de son engagement.
Très vite intégrée aux associations internationales, la ligue du droit des femmes participe aux Congrès internationaux telles que ceux organisées par le Conseil International des Femmes (CIF).
Sensibilisée à la question de la paix, grâce à la Conférence de la Paix de La Haye en 1899, Léonie associe naturellement pacifisme et féminisme à travers l’Union des femmes belges pour la Paix. En 1905, le Conseil National des Femmes Belges est constitué en tant qu’organe national et siège désormais au Conseil International des Femmes.
Engagée au côté de son frère dans la création de l’Office International de Bibliographie, Léonie collabore à cette organisation de la connaissance qui met en avant un office de documentation consacrée aux femmes en collaboration avec le CIF. Il prend le nom d’Office central de documentation féminine en 1909.
Désormais, Léonie participe à la section Paix du CIF. Elle privilégie l’organisation de la Fête de la Paix en mai pour célébrer la Conférence de la Paix et favoriser l’éducation à la paix dès le plus jeune âge.
Vingt ans après la création de la ligue ( 1912), un congrès féministe se tient à Bruxelles pour saluer et encourager le mouvement féministe. L’année suivante (1913), le décès de Marie Popelin, l’égérie du mouvement féministe belge disparait. La présidence du CNFB revient alors à Léonie sous forme d’intérim forcé. La guerre prolonge ce remplacement improvisé.
Pendant le conflit, Léonie s’investit dans les organisations internationales pacifistes et participe au réseau d’informations pour réunir les familles séparées. Cette implication pacifiste prend un tournant décisif en 1915, lors du Congrès international des femmes pour la Paix.
Avec l’après guerre, elle termine son mandat de présidente belge, et crée avec Marie Parent, le Parti Général des femmes belges lors des élections de 1921. Les femmes peuvent être élues, sans avoir la possibilité de voter.
L’engagement pacifiste prend alors le dessus et elle crée en 1924 la section belge de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté. Elles s’engagent auprès d’autres structures pacifistes.
Désormais, elle fait figure de sage dans le mouvement pacifiste et féministe qui accueille de nouvelles et jeunes militantes, comme Isabelle Blume ou Lucie Dejardin. Ces dernières siègent à la Chambre.
En janvier 1949, elle décède alors que les femmes peuvent se rendre aux urnes pour la première fois, en mars de la même année
Léonie La Fontaine is a Belgian activist in the feminist movement which appeared at the end of the 19th century when the social and political reality of the Belgian state changed under the effect of industrialization (Industrial Revolution).
This feminism appears in a political climate, where suffrage and the right to vote are limited to men. Universal suffrage is far from universal. This will be done in 1948 when women won the right to vote in legislative elections.
Coming from a Brussels family, Léonie lives in a bourgeois environment where her father Henri La Fontaine and her mother, Louise Philips are attentive to the debates in Belgian society.
His intellectual training is favored by a particularly open environment. She learns and progresses from her brother, who goes to law studies at the University of Brussels. His knowledge and social network are facilitated by a close fraternal relationship. Feminist and pacifist commitment brings them together.
It was within the Ligue du droit des femmes created in 1892 that Léonie took her first steps in the feminist movement. Its action is characterized by an effort to raise awareness and provide information. Charity, prostitution, women’s work are the central subjects of its commitment.
Very quickly integrated into international associations, the league for women’s rights took part in international congresses such as those organized by the International Council of Women (CIF).
Sensitized to the issue of peace, thanks to the Peace Conference in The Hague in 1899, Léonie naturally associates pacifism and feminism through the Union des femmes belges pour la Paix. In 1905, the National Council of Belgian Women was constituted as a national body and now sits on the International Council of Women.
Engaged alongside her brother in the creation of the International Office of Bibliography, Léonie collaborates in this knowledge organization which puts forward a documentation office devoted to women in collaboration with the CIF. It took the name of the Central Office for Women’s Documentation in 1909.
From now on, Léonie participates in the Peace section of the CIF. She favors the organization of the Fête de la Paix in May to celebrate the Peace Conference and promote peace education from an early age.
Twenty years after the creation of the league (1912), a feminist congress is held in Brussels to salute and encourage the feminist movement. The following year (1913), the death of Marie Popelin, the face of the Belgian feminist movement, disappeared. The presidency of the CNFB then returns to Léonie in the form of forced interim. The war prolongs this improvised replacement.
During the conflict, Léonie became involved in international pacifist organizations and participated in the information network to reunite separated families. This pacifist involvement took a decisive turn in 1915, during the International Congress of Women for Peace.
With the post-war period, she ended her mandate as Belgian president, and together with Marie Parent created the General Party of Belgian Women in the 1921 elections. Women can be elected without having the possibility of voting.
The pacifist commitment then took over and in 1924 she created the Belgian section of the International Women’s League for Peace and Freedom. They engage with other pacifist structures.
From now on, she is a wise man in the pacifist and feminist movement which welcomes new and young activists, such as Isabelle Blume or Lucie Dejardin. The latter sit in the House.
In January 1949, she died when women could go to the polls for the first time, in March of the same year.
Léonie La Fontaine belgijska je aktivistica u feminističkom pokretu koji se pojavio krajem 19. stoljeća kada se društvena i politička stvarnost belgijske države promijenila pod utjecajem industrijalizacije (Industrijska revolucija).
Taj se feminizam pojavljuje u političkoj klimi, gdje su biračko pravo i pravo glasa ograničeni na muškarce. Opće pravo glasa daleko je od univerzalnog. To će biti učinjeno 1948. godine kada su žene dobile pravo glasa na zakonodavnim izborima.
Dolazeći iz bruxelleske obitelji, Léonie živi u građanskom okruženju gdje su njezin otac Henri La Fontaine i njezina majka Louise Philips pažljivi na debate u belgijskom društvu.
Njegovom intelektualnom usavršavanju pogoduje posebno otvoreno okruženje. Učila je i napredovala od svog brata, koji je otišao studirati pravo na Sveučilište u Bruxellesu. Njegovom znanju i njegovoj društvenoj mreži olakšava blizak bratski odnos. Feministička i pacifistička predanost spajaju ih.
Upravo u Ligue du droit des femmes stvorenoj 1892. Léonie je učinila svoje prve korake u feminističkom pokretu. Njegovo djelovanje karakterizira napor na podizanju svijesti i pružanju informacija. Dobročinstvo, prostitucija i ženski rad središnji su predmeti njenog opredjeljenja.
Vrlo brzo integrirana u međunarodna udruženja, liga za ženska prava sudjelovala je na međunarodnim kongresima poput onih koje je organiziralo Međunarodno vijeće žena (CIF).
Osjetljiv na pitanje mira, zahvaljujući Mirovnoj konferenciji u Haagu 1899. godine, Léonie prirodno povezuje pacifizam i feminizam kroz Union des femmes belges pour la Paix. 1905. Nacionalno vijeće belgijskih žena konstituirano je kao nacionalno tijelo i sada zasjeda u Međunarodno vijeće žena.
Angažirana zajedno sa svojim bratom u stvaranju Međunarodnog ureda za bibliografiju, Léonie surađuje u ovoj organizaciji znanja koja u suradnji s CIF-om postavlja ured za dokumentaciju posvećen ženama. Ime Središnjeg ureda za žensku dokumentaciju uzelo je 1909. godine.
Od sada, Léonie sudjeluje u mirovnom dijelu CIF-a. Ona favorizira organizaciju Fête de la Paix u svibnju za proslavu Mirovne konferencije i promicanje mirovnog obrazovanja od najranije dobi.
Dvadeset godina nakon stvaranja lige (1912.) u Bruxellesu se održava feministički kongres da se pozdravi i ohrabri feministički pokret. Sljedeće godine (1913.) nestala je smrt Marie Popelin, lica belgijskog feminističkog pokreta. Predsjedništvo CNFB-a zatim se vraća u Léonie u obliku prisilnog privremenog rada. Rat produžava ovu improviziranu zamjenu.
Tijekom sukoba Leonie se uključila u međunarodne pacifističke organizacije i sudjelovala u informativnoj mreži za ponovno ujedinjenje razdvojenih obitelji. Ovo se pacifističko sudjelovanje odlučujuće zaokrenulo 1915. godine, tijekom Međunarodnog kongresa Žena za mir.
S poslijeratnim razdobljem završila je svoj mandat belgijske predsjednice i zajedno s Marie Parent stvorila je Opću stranku belgijskih žena na izborima 1921. Žene se mogu birati bez mogućnosti glasa.
Tada je preuzela pacifistička opredjeljenost i 1924. godine stvorila je belgijski odjel Međunarodne ženske lige za mir i slobodu. Surađuju s drugim pacifističkim strukturama.
Od sada je mudar čovjek u pacifističkom i feminističkom pokretu koji prima nove i mlade aktivistice, poput Isabelle Blume ili Lucie Dejardin. Ovi potonji sjede u Kući.
U siječnju 1949. umrla je kad su žene mogle prvi put izaći na birališta, u ožujku iste godine.
Léonie La Fontaine dans l’intimité – scène burlesque et personnelle- cliché pris par Henri La Fontaine
Léonie La Fontaine ( 1857-1949) in private, photography by Henri La Fontaine, her brother.
Léonie La Fontaine (1857.-1949.) Privatno, fotografija Henri La Fontaine, njezina brata.
Carte postale réalisée pour le Congrès de la Paix de Genève en 1912
Postcard published for the Universal Congress of Peace to Geneva – 22-28.09.1912
Razglednica objavljena za Svjetski kongres mira u Ženevi – 22-28.09.1912
Léonie La Fontaine lors d’un séjour en Suisse, cliché pris par son frère Henri La Fontaine
Léonie La Fontaine durng a journey in Switzerland, photography by Henri La Fontaine
Léonie La Fontaine tijekom putovanja po Švicarskoj, fotografija Henri La Fontaine
L’épargne et le salaire de la femme mariée, rapport de M. H. Denis- in La Ligue, organe belge du droit des femmes, 7e année, n°3, juillet 1899
Cet article paru dans la revue féministe La Ligue en 1899 est un essai sur l’épargne et les revenus de la femme mariée. Hector Denis, recteur de l’Université de Bruxelles et membre de l’association féministe, a écrit cet article pour la ligue, association belge pour le droit des femmes.
This article appeared in the feminist magazine “League” in 1899. This is an essay on savings and the rights of married women over their money or personal earnings written by Hector Denis, rector of the University of Brussels and member of this feminist association, the League, belgian association for the right of Women.
Ovaj se članak pojavio u feminističkom časopisu “League” 1899. godine.
Ovo je esej o štednji i pravima udanih žena na njihov novac ili osobnu zaradu, koji je napisao Hector Denis, rektor Sveučilišta u Bruxellesu i član ove feminističke udruge, Liga, belgijske udruga za pravo žena.
Dick May et sa mère – Léonie La Fontaine sont assises sur un banc dans un parc
Jeanne Weill (1859-1925) s’est fait connaître sous le nom de plume de Dick May. Cette personnalité a dédié sa vie à l’activisme social en créant la première école de journalisme et de communication en France. Elle était l’amie d’Henri La Fontaine et de sa soeur Léonie La Fontaine. Elles sont photographiées probablement par Henri La Fontaine dans un parc.
Jeanne Weill (1859-1925) – who wrote under the pseudonym of Dick May – has dedicated her life to social activism creating the first school to study journalism and communication in France. Dick May is a friend of Henri La Fontaine and Léonie La Fontaine. In this picture, they were together in a garden.
Jeanne Weill (1859.-1925.) – koja je pisala pod pseudonimom Dick May – posvetila je svoj život društvenom aktivizmu stvarajući prvu školu za studij novinarstva i komunikacija u Francuskoj. Dick May je prijateljica Henrija La Fontainea i Léonie La Fontaine. Na slici su zajedno u vrtu.
Photographie des membres de la ligue belge du droit des femmes, Bruxelles: Flore de Winter – Madame Hector Denis – Léonie La Fontaine – Marie Popelin – Marie Parent – Louise Bouvry
A la fin du XIXe siècle, le combat de Marie Popelin est bien connu, son admission au barreau. Grâce aux nombreux soutiens, elle a créé la Ligue du droit des femmes en 1892 et le Conseil National des Femmes Belges en 1905.
Marie Parent fut un membre actif de diverses associations féministes. Impliquée dans l’édition de périodiques, elle est connue pour la publication du Journal des Ecoliers.
Photography of the members of the Belgian League of Women’s Rights Brussels : Flore de Winter – Madame Hector Denis – Léonie La Fontaine – Marie Popelin – Marie Parent – Louise Bouvry
Marie Popelin was famous for her fight to enter the advocacy in the late 19e century. Thanks to many supports, she created in Belgium the League of rights in 1892 and the National Council of Belgium Women in 1905.
Marie Parent was an active member of several feminist associations in Belgium. Specialist in the edition of reviews, she was known for the journal of School children.
Fotografija članova belgijske Lige za ženska prava Brisel: Flore de Winter- Madame Hector Denis – Léonie La Fontaine – Marie Popelin – Marie Parent – Louise Bouvry.
Marie Popelin bila je poznata zagovornica ženskih prava krajem 19. stoljeća. Zahvaljujući mnogim potporama, stvorila je u Belgiji Ligu za prava žena 1892. i Nacionalno vijeće belgijskih žena 1905. godine.
Marie Parent bila je aktivna članica nekoliko feminističkih udruga u Belgiji. Bavila se izdavanjem revija i časopisa, bila je poznata po časopisu Školska djeca.
Flore de Winter – Présidente de la section éducation, Flore De Winter se dévoue à renforcer l’offre de formation des femmes.
Flore de Winter – President of the education section, Flore De Winter was dedicated to strengthening the training offer for women..
Flore de Winter – Predsjednica obrazovnog odjela, Flore De Winter bila je posvećena jačanju mogućnosti školovanja i obuke za žene.
Groupe de femmes, non identifié- Cliché réalisé par Henri La Fontaine
Women – Photography by Henri La Fontaine
Žene – Fotografija Henri La Fontaine-a
Isabelle Gatti de Gamond a introduit l’enseignement secondaire pour les jeunes filles. En 1864, avec le soutien financier de la ville de Bruxelles, elle lance les premiers cours destinés aux jeunes filles de l’enseignement secondaire (Cours d’Éducation pour jeunes filles). Fait exceptionnel pour l’époque, cette initiative éducative est indépendante de l’église catholique et propose le premier cycle scolaire pour les femmes.
La presse catholique s’est opposée à cette école, qui fut un succès. Parmi les enseignantes, Marie Popelin, Henriette Dachsbeck et Anna-Augustine Amoré, la mère de Marie Janson. Le bourgmestre de la ville de Bruxelles, Charles Buls en fut un fervent supporter et permit la création d’une section pré-universitaire en 1891. Isabel Gatti de Gamond se retira de l’enseignement en 1899 et se dirigea vers la lutte politique au sein du Parti Ouvrier Belge. Son combat pour le droit de vote universel se heurta aux membres de son parti, qui craignait de voir les femmes voter pour le parti catholique.
Isabelle Gatti de Gamond was a pioneer of secondary education for young girls. In 1864, with the financial assistance of the city council, she launched the first systematic courses of secondary female education (Cours d’Éducation pour jeunes filles). Exceptionally for Belgium of the time, this venture was entirely independent of the Roman Catholic Church, and provided the very first organised secular education for women in Belgium.
The Catholic press opposed her work, but the school was a success. Among the teachers in school were Marie Popelin, Henriette Dachsbeck, and Anna-Augustine Amoré, mother of Marie Janson. Mayor of Brussels Charles Buls was a staunch supporter and assisted in the creation of an advanced, pre-university section in 1891. Gatti retired from educational work in 1899 and entered politics as an activist for the Belgian Labour Party. Her support for universal adult suffrage did not meet with the support of the party’s leadership, who expected women to vote for the Catholic Party.
Isabelle Gatti de Gamond uvela je srednje obrazovanje za mlade djevojke. 1864. godine, uz financijsku potporu grada Bruxellesa, pokrenula je prve tečajeve za mlade djevojke u srednjem obrazovanju (Cours d’Education pour jeunes filles). Iznimno za to vrijeme, ova obrazovna inicijativa nije ovisila o Katoličkoj crkvi i bila je prvo organizirano sekularno obrazovanja za žene u Belgiji.
Katolički tisak usprotivio se njenom radu, ali škola je ipak bila uspješna. Među učiteljima ove škole bili su Marie Popelin, Henriette Dachsbeck i Anna-Augustine Amoré, majka Marie Janson. Gradonačelnik grada Bruxellesa Charles Buls bio je njihov vatreni pristaša i dopustio je stvaranje preduniverzitetskog odjela 1891. godine. Isabel Gatti de Gamond prestala je poučavati 1899. godine te je ušla u političku borbu kao aktivistica Belgijske radničke stranke. Njena borba za pravo glasa za žene nije imala potporu u vodstvu stranke jer su mislili da će žene glasati za katoličku stranku.
Marie Popelin ( 1846-1913) est une avocate belge et une féministe de la première vague (Belle Epoque). Elle a collaboré avec Isabelle Gatti de Gamond dans le développemnt d’un enseignement pour les femmes, et elle devient en 1888 la première femme belge diplomée en droit. Après le refus de son admission au barreau, Marie Popelin a mené un carrière déterminante au sein de la Ligue belge du droit des femmes, association pour le droit des femmes. Elle meurt en 1913 sans être admise au barreau.
Marie Popelin (16 September 1846 – 5 June 1913) was a Belgian lawyer and early feminist political campaigner. Popelin worked with Isabelle Gatti de Gamond in the development of women’s education and, in 1888, became the first Belgian woman to receive a doctorate in law. After her accession to the bar was refused, Popelin went on to have an active career as the leader of Belgian League for Women’s Rights. She died in 1913 without ever gaining admission to the bar.
Marie Popelin (1846.-1913.) Belgijska je pravnica i feministica prvog vala (Belle Epoque). Surađivala je s Isabelle Gatti de Gamond u razvoju ženskog obrazovanja, a 1888. postala je prva Belgijka koja je diplomirala pravo. Nakon što su je odbili primiti u odvjetničku komoru, Marie Popelin vodila je aktivnu karijeru u okviru belgijske Lige za ženska prava, udruge za ženska prava. Umrla je 1913. godine, a da nije primljena u odvjetničku komoru.
Lucie Dejardin ( 1875-1945) est membre du POB et participe à la création de la Ligue des femmes socialiste militantes. Résistante, elle s’inscrit à la ligue internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté. Elle crée la Guilde des coopératrices en 1923 ainsi que la Voix des Femmes, journal féminin soicaliste à l’occasion du 1er mai 1926. Elle est la première femme belge élue à la Chambre le 26 mai 1929, électrice et éligible car résistante reconnue durant l’occupation d ela Belgique ( 1914-1918)
Lucie Dejardin ( 1875-1945) was member of the Socialist Party and creates League of Socialist Militant Women. Resistant during the first world war, she joins the International Women’s League for Peace and Freedom. She creates the Co-operators guild in 1923 as well as the Women’s Voice, socialist women’s newspaper on the occasion of May first, 1926. She’s the first Belgian woman to be elected at the Belgian Chambre of Representatives on 26. 05. 1929., electresses and eligible for she was confirmed resistant during the occupation of Belgium ( 1914-1918) .
Lucie Dejardin (1875.-1945.) bila je članica Socijalističke stranke osnovala je Ligu socijalističkih militantnih žena. Tijekom prvog svjetskog rata, pridružuje se Međunarodnoj ligi žena za mir i slobodu. Osniva Ceh zadrugarki 1923. godine, kao i Ženski glas, socijalističke ženske novine povodom Prvog maja 1926 godine. Ona je prva Belgijanka koja je izabrana u Belgijski parlament 26. svibnja 1929. godine. Od 1914. do 1918. iskazivala je otpor okupaciji Belgije.